Les cellules gliales NG2 sont en contact fréquent avec les neurones et les vaisseaux sanguins et réagissent aux perturbations du réseau, ce qui ouvre des possibilités intéressantes pour les thérapies des maladies neurodégénératives.Jusqu’à récemment, les études sur le fonctionnement du système nerveux étaient axées sur les neurones. Il est désormais largement reconnu que les cellules gliales — des cellules non neuronales du système nerveux central — jouent plus qu’un rôle de soutien. Les cellules NG2 (précurseurs d’oligodendrocytes ou OPC) constituent la catégorie de cellules gliales la plus récemment décrite. Nous commençons tout juste à comprendre comment elles sont intégrées au réseau neuronal et contribuent à sa fonction.

Les cellules NG2 entrent en contact avec les neurones, et les neurones forment des synapses sur les cellules NG2. Il est intéressant de noter que, contrairement à la plupart des neurones, les cellules NG2 conservent leur capacité d’auto-renouvellement. Avec le soutien du programme Actions Marie Skłodowska-Curie (MSCA), le projet NG2-cells a examiné de plus près la morphologie, la connectivité et la physiologie des cellules NG2.
Un rôle à multiples facettes dans la fonction cérébrale

Les cellules OPC donnent naissance à des oligodendrocytes matures qui produisent la myéline, une gaine grasse enveloppant les axones pour assurer une conduction nerveuse rapide et efficace et protéger les fibres nerveuses de la dégénérescence. La perte de myéline et le dysfonctionnement des oligodendrocytes jouent un rôle dans de nombreuses maladies neurodégénératives.

Les cellules NG2 ont principalement été étudiées à cet égard. Cependant, elles interagissent avec les neurones et d’autres cellules gliales. Elles possèdent de nombreuses protubérances qui s’étendent dans le tissu cérébral environnant, et on les trouve partout dans le cerveau. Le projet NG2-cells a permis d’examiner de plus près les contacts et le comportement de ces cellules gliales énigmatiques…

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