Des chercheurs financés par l’UE ont découvert comment des changements génétiques peuvent accroître le risque de cancer du sein, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles techniques de dépistage et stratégies de prévention.
Le projet EPI-FEM-CARE (Epigenetics for Female Personalised Cancer Care) a publié des résultats qui démontrent que des modifications de l’ADN sont déjà décelables dans les tissus sains des femmes atteintes d’un cancer du sein.

Le projet veut mettre au point de nouvelles méthodes de dépistage, de diagnostic et de personnalisation du traitement du cancer du sein et des ovaires, et a entrepris de déterminer comment se développe le cancer du sein, le cancer le plus fréquent chez les femmes.
Chaque année en UE, 330 000 femmes sont diagnostiquées avec un cancer du sein, et 90 000 en décéderont.
Les modifications épigénétiques et les facteurs essentiels du risque
Des travaux précédents ont montré l’existence de facteurs associés à un risque croissant de développement du cancer. Il s’agit notamment d’antécédants familiaux, d’un début précoce des règles ou d’une ménopause tardive.
Ces facteurs de risque modifient légèrement l’expression du génome des cellules mammaires, lors de l’exposition au risque.
Ces modifications sont mémorisées par les cellules pendant plusieurs décennies, via l’épigénome, un processus qui contrôle l’accessibilité à la séquence d’ADN et par conséquent influence l’interprétation du génome et l’avenir des cellules en question.

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