Des chercheurs de l’université de Toronto, en Ontario, ont découvert plus de 300 traitements ciblés sur le cancer, attirant l’intérêt de l’industrie pharmaceutique à la recherche de traitements plus précis.
Dirigée par le professeur Igor Stagljar du Centre Donnelly de l’Université de Toronto, l’étude trace les interactions entre le récepteur tyrosine kinases (RTK) et la protéine tyrosine phosphatases (PTP) chez les humains, qui peuvent entraîner un cancer lorsque leurs fonctions sont perturbées.

L’étude très attendue est présentée en couverture de la revue Molecular Cell du 19 janvier 2017.
La plupart des patients atteints de cancer sont traités par la chimiothérapie à effets secondaires sérieux.
Au cours des quinze dernières années, une nouvelle génération de médicaments « intelligents » contre le cancer a été développée, comme Gleevec, qui guérit efficacement certaines formes de leucémie. Ces médicaments sont conçus pour cibler les cellules cancéreuses avec beaucoup de précision, afin d’éviter de nuire à un tissu sain. Ils le font en bloquant des protéines appelées kinases, qui comprennent des récepteurs tyrosine kinases (RTK) qui contrôlent la croissance cellulaire. Les RTK se transforment souvent dans le cancer. Cependant, les médicaments existant bloquent seulement une fraction de RTKs.

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