De nouvelles recherches révèlent une réduction considérable du volume de matière grise chez les personnes souffrant d’une psychose précoce.

Une équipe internationale de chercheurs en partie soutenue par les projets PRISM 2 et AIMS-2-TRIALS, financés par l’UE, a établi un lien entre un moindre volume de matière grise dans le cerveau et la psychose précoce (EOP pour early-onset psychosis). Leurs résultats pourraient contribuer à une meilleure compréhension du rôle de la psychose dans le développement du cerveau au cours de l’enfance et de l’adolescence.

Survenant avant l’âge de 18 ans, une période critique du développement du cerveau, l’EOP est un groupe de maladies fortement débilitantes qui comprend la schizophrénie, les troubles affectifs et d’autres troubles psychotiques non affectifs. Elle s’accompagne de conditions défavorables à long terme: les patients souffrent de symptômes plus graves et plus durables et réagissent moins bien au traitement.

Bien que des modifications de la matière grise aient déjà été constatée dans des cas d’EOP, la faible quantité d’échantillons utilisés et les différentes régions du cerveau examinées dans ces études ont généré des résultats contradictoires. Publiée dans la revue «Molecular Psychiatry», l’étude actuelle est la plus grande étude d’imagerie du cerveau entier jamais réalisée sur l’EOP et a livré de précieuses informations sur la maladie. Pour obtenir ces détails inédits, les scanners cérébraux de 482 personnes souffrant d’EOP ont été comparés à ceux de 469 personnes en bonne santé…

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