l’une des grandes difficultés à laquelle doit faire face la médecine actuelle depuis la généralisation des traitements antibiotiques, est l’acquisition de résistances par les bactéries pathogènes. Nombreuses sont donc les équipes qui s’attèlent à comprendre les mécanismes impliqués.

Ce mois-ci, la revue « Nature » publie un article à forte contribution espagnole, qui présente la découverte d’un nouveau mécanisme par lequel les bactéries, types staphylocoques, sont capables de transmettre leur pathogénicité. En effet, chez ces bactéries, les gènes déterminant la production de toxines responsables de maladies, par exemple chez l’homme, sont regroupés en « îlots de pathogénicité ». Ces îlots ne sont donc rien d’autre que des fragments d’ADN regroupant les gènes en question.
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