La transplantation cellulaire est apparue comme une approche prometteuse pour le traitement des maladies. Le projet nTRACK permet de suivre, de manière non invasive, le devenir et la fonction des cellules injectées.La thérapie cellulaire suppose l’administration de cellules autologues ou allogéniques, de cellules souches à des fins de régénération ou de cellules différenciées telles que les cellules immunitaires pour l’immunothérapie. Quel que soit le type de cellule ou la voie d’administration, il est indéniable que des progrès considérables ont été accomplis au fil des ans.

Il n’est cependant pas possible de surveiller la fonction et le devenir des cellules transplantées. Les résultats de la thérapie cellulaire dépendent plutôt de l’évaluation de mesures physiopathologiques, ce qui rend difficile l’optimisation des paramètres de la thérapie cellulaire destinée à améliorer les résultats cliniques.

Marquage des cellules transplantées avec des nanoparticules d’or

Le projet nTRACK, financé par l’UE, a proposé une approche plus directe pour le suivi en temps réel des cellules transplantées. Son objectif principal était de surveiller la biodistribution et la viabilité des cellules d’une manière sûre, non invasive et sensible.

Marc Masa, coordinateur du projet, explique: «L’idée était de marquer les cellules transplantées avec des nanoparticules qui permettraient leur suivi à long terme grâce à l’imagerie clinique.»

Les chercheurs ont mis au point deux types de nanoparticules: des nanoparticules à base d’or et des nanoparticules cœur-coquille fer-or. Les premières ont été entièrement caractérisées en termes de toxicité et de devenir intracellulaire, et leur production peut être augmentée dans des conditions de bonnes pratiques de fabrication. Les nanoparticules cœur-coquille fer-or ont été étudiées au stade de développement préclinique.

L’étude des mécanismes d’absorption et d’excrétion cellulaires sous-jacents a permis de constater que les nanoparticules nTRACK s’accumulaient dans les endosomes et les lysosomes. Les études ont démontré que les cellules marquées à l’aide de nanoparticules étaient détectables par tomodensitométrie (TDM) jusqu’à 24 jours après injection.

Une étude de preuve de concept a utilisé des cellules souches marquées à l’aide de nanoparticules pour suivre leur devenir en temps réel chez un modèle animal de régénération musculaire…

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