Le XXIe siècle devrait être synonyme d’ère quantique. Mais sommes-nous vraiment près de la réalisation des ordinateurs quantiques? Et les chercheurs de l’UE sont-ils à la tête de cela ?
«Sans doute l’ordinateur quantique changera-t-il notre vie quotidienne au cours de ce siècle de la même façon que l’a fait l’ordinateur classique au siècle dernier». Tels étaient les dires du comité Nobel en 2012 lors de la remise du prix Nobel de Physique à Serge Haroche et David Wineland, récompensés pour leurs travaux sur les systèmes quantiques.
Le XXIe siècle devrait être en effet synonyme d’ère quantique. Mais sommes-nous vraiment près de la réalisation des ordinateurs quantiques? Quelles seront leurs capacités? Et quels sont les défis auxquels la communauté de recherche de l’UE fait face le long du processus? Des chercheurs, des représentants de l’industrie et des décideurs politiques se sont rencontrés la semaine dernière lors du Sommet de l’innovation pour explorer ces questions.
Contrairement aux ordinateurs conventionnels qui emmagasinent des informations en tant que 0 ou 1, un ordinateur quantique utilise des qubits qui peuvent être 1 ou 0 ou les deux à la fois. Cette «superposition quantique», parallèlement aux effets quantiques d’enchevêtrement et d’effet tunnel, permet aux ordinateurs quantiques de travailler simultanément avec toutes les combinaisons de bits. C’est ce qui rend l’informatique quantique plus puissante et plus rapide que l’informatique traditionnelle.
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