La découverte d’une protéine apporte de nouveaux indices sur les
maladies auto-immunes
Le système immunitaire est constitué d’un ensemble de mécanismes
qui protègent notre organisme contre les maladies et les
infections. Mais dans le cas d’une maladie auto-immune, le système
attaque par erreur l’organisme. De nombreuses parties du corps
peuvent être affectées par ces maladies, par exemple les nerfs, les
muscles, le système endocrinien et le système digestif. Dans les
pays industrialisés, les maladies auto-immunes représentent la
troisième cause de morbidité et de mortalité, après le cancer et
les maladies cardiaques. Des scientifiques, travaillant sur un
projet financé par l’UE, ont identifié une protéine qui pourrait
conduire à de nouvelles voies permettant de comprendre et de
traiter ces maladies auto-immunes.
D’une durée de trois ans, le projet EurAPS est financé dans le
cadre du domaine thématique «Sciences de la vie, génomique et
biotechnologie pour la santé» du sixième programme-cadre (6e PC).
Le projet regroupe 16 partenaires originaires d’Europe ainsi que
d’Australie et de Hong Kong. Il a étudié un trouble génétique rare
de la prime enfance, le syndrome auto-immun polyendocrinien de type
I (APS-1). Les résultats sont publiés dans la revue New England
Journal of Medicine…
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