Cette édition de CORDIS Express se penche sur certains des projets financés par l’UE explorant de nouveaux tests, thérapies et traitements pour lutter contre le cancer de la prostate.

Le cancer de la prostate est une des causes principales de cancer en UE, où le nombre de nouveaux cas diagnostiqués chaque année s’élève à 417 000 et celui des décès à 90 000. En 2011, environ 3 millions d’Européens vivaient avec un cancer de la prostate et environ 70 nouveaux cas sur 100 000 étaient enregistrés chaque année. À mesure que la population européenne vieillit, ce problème devrait s’aggraver; le cancer de la prostate touche pratiquement exclusivement le groupe des hommes de plus de 65 ans, qui représente plus de 92 % de sa mortalité.
Où en sommes-nous par rapport à ce problème croissant? Un rapport sur l’état de santé des hommes dans l’UE en 2011 a reconnu que nos connaissances en termes de causes du cancer de la prostate restent encore insuffisantes, et des problèmes ont été notés avec certaines méthodes de détection. L’utilisation du test d’antigène prostatique spécifique (PSA, pour prostate-specific antigen) pour la détection du cancer de la prostate à une étape précoce semble en effet diminuer considérablement le taux de mortalité et la prédominance des métastases. Néanmoins, une mauvaise utilisation des tests PSA peut entraîner des effets secondaires indésirables et être défavorable aux hommes qui subissent des traitements inutiles pour des cancers bénins.
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