En raison du manque actuel de traitement efficace contre la «chorée de Huntington», une personne sur 10 000 présente des troubles psychiatriques, de mobilité, d’alimentation et de communication, très difficiles de vivre au quotidien. Un consortium de l’UE pense avoir trouvé le traitement tant recherché et se rapproche de ses premières études précliniques.

Pour les personnes suivant de près les recherches liées à la chorée de Huntington, le terme «doigts de zinc» est probablement familier. En 2012, un groupe de chercheurs d’Espagne a retenu l’attention des parties prenantes lorsqu’il a publiquement annoncé l’utilisation réussie de doigts de zinc synthétiques (des protéines de zinc connues pour leur rôle permettant aux cellules de contrôler les taux d’activité de différents gènes dans notre ADN) pour lutter contre la chorée de Huntington.

Les doigts de zinc ont été testés dans des cellules génétiquement fabriquées, des cellules de patients atteints de la chorée de Huntington et des cellules cérébrales de souris atteintes de la maladie. Dans ce dernier groupe, ils ont pu réduire l’activité de la forme mutante du gène huntington de 50 % sans aucun indice d’effets nuisibles. Et contrairement à l’inhibition standard de l’expression des gènes, cette solution vise directement l’ADN plutôt que la molécule du message de l’ARN.

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