L’interrupteur moléculaire : on l’a à l’oeil !

Dans les processus de la vision qui sont à l’oeuvre chez les
mammifères supérieurs, certaines protéines de la rétine ont la
propriété de subir un léger mouvement de rotation sous l’effet de
la lumière qu’elles reçoivent. Des chimistes de l’université de la
Rioja (UR, à Logroño) se sont inspiré de ces protéines, et plus
exactement de leurs parties chromophores, pour élaborer des
molécules qui, lorsqu’elles sont éclairées par de la lumière
visible, changent de conformation (rotation d’une partie de la
molécule par rapport à l’autre, voir figure) et se comportent donc
comme des interrupteurs moléculaires…
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