Un projet de recherche innovant a fait appel à des techniques de neuro-imagerie avancées pour redéfinir notre compréhension des connexions cérébrales.

Les accidents vasculaires cérébraux sont la deuxième cause de décès et touchent plus de 2 millions de personnes par an rien qu’en Europe. Le diagnostic et les évaluations cliniques de l’AVC sont effectués à l’aide de la neuro-imagerie, mais les prévisions concernant la récupération sont très limitées. Ces prévisions sont particulièrement difficiles à établir lorsqu’un patient est victime d’un AVC d’un seul côté du cerveau. Pendant de nombreuses années, les neurosciences sont parties du principe que les fonctions de chaque hémisphère étaient essentiellement différentes: le langage est dominant dans l’hémisphère gauche, tandis que les fonctions visuospatiales sont davantage du ressort de l’hémisphère droit, par exemple. Les progrès des techniques de neuro-imagerie et de la recherche ainsi que les données relatives aux accidents vasculaires cérébraux ont remis ces hypothèses en question. «Le cerveau semble posséder une remarquable capacité d’adaptation et de compensation, mais les mécanismes et facteurs précis qui régissent ces processus font toujours l’objet de recherches», explique Stephanie Forkel, chercheuse au CNRS et coordinatrice du projet PERSONALISED. Dans le cadre du projet PERSONALISED, financé par le programme Actions Marie Skłodowska-Curie, les chercheurs ont fait appel à la neuro-imagerie et à la modélisation informatique pour étudier les liens sous-jacents entre les hémisphères cérébraux. «La compréhension de ces mécanismes se révèle très prometteuse dans le cadre de l’amélioration de la récupération après un accident vasculaire cérébral et afin d’élaborer des stratégies de neuroréhabilitation», ajoute Stephanie Forkel…

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