La compréhension des phénomènes complexes en biologie s’est depuis toujours basée sur des schémas, des représentations, des illustrations des mécanismes qui pour la plupart sont invisibles. L’instauration de tels dogmes permet de créer un socle d’idées et d’hypothèses qui seront confirmées ou infirmées.

Hélas, à long terme, le cadre théorique peut devenir un carcan et constituer un frein au développement de nouvelles idées. En biologie moléculaire, par exemple, comme le souligne le Dr Maya Schuldiner (Molecular genetics department, Institut Weizmann, Rehovot – Israël), les exemples présents dans les manuels de biologie ne rendent pas toujours compte de la complexité cellulaire et bien souvent les premières voies de signalisations décrites sont aussi celles qui sont considérées comme canoniques.
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