La réglementation de la Commission (EU) 432/2012 dresse la liste des critères à respecter par les producteurs pour qu’ils puissent promouvoir légalement les bienfaits des polyphénols présents dans leur huile d’olive. Grâce au projet OLEUM, une méthode simple peut désormais être appliquée pour certifier la conformité à cette réglementation.
Le fait que les polyphénols de l’huile d’olive contribuent à protéger les lipides sanguins du stress oxydatif – un stress physiologique dans le corps pouvant causer des mutations de l’ADN et conduire à des maladies comme le cancer, les troubles cardiaques et sanguins, le diabète et les troubles neurodégénératifs – est bien documenté.
La réglementation européenne indique que ces bénéfices ne commencent à devenir tangibles que lorsque la prise quotidienne d’huile d’olive est d’au moins 20 g, et que ces avantages ne sont avérés que lorsque cette consommation quotidienne contient au moins 5 mg d’hydroxytyrosol et de ses dérivés. Mais vérifier si ce critère est satisfait n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît.
«On utilise des techniques chromatographiques sophistiquées, comme la chromatographie liquide haute performance (HPLC) associée à un détecteur à spectrométrie ultraviolet-visible ou de masse qui servent à évaluer le contenu phénolique des huiles d’olive vierges», explique Giuseppe Di Lecce de l’Université de Bologne. «Or ces systèmes nécessitent des outils analytiques très coûteux et des techniciens qualifiés.»
Avec un groupe de chercheurs des Universités de Bologne et de Vigo, Di Lecce a conçu une méthode analytique simple pour quantifier le contenu phénolique des huiles d’olive extra vierges. Les résultats de leur étude préliminaire, qui a été financée au titre du projet OLEUM, sont prometteurs.
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