Un nouveau vaccin contre le paludisme (à plasmodium vivax) testé sur des souris a montré une efficacité de 45%, ce qui représente une grande avancée dans les méthodes de prévention contre cette maladie.
Le paludisme peut être causé par différents parasites. En Amérique, le Plasmodium vivax a été responsable de 13 millions de cas de paludisme. Pour développer le nouveau vaccin contre la forme de paludisme causée par le P. vivax, la stratégie a été élaborée en s’inspirant des travaux réalisés sur le Plasmodium falciparum, parasite le plus commun responsable du paludisme en Afrique. Ce potentiel vaccin contre le P. falciparum a déjà passé trois des quatre phases de tests des recherches cliniques.

L’étude menée sur le P. vivax a été mise en place par un groupe de chercheurs du Centre de Thérapie Cellulaire et Moléculaire de l’Université Fédérale de São Paulo et de la FCP-USP, avec l’appui de la Fondation d’appui à la Recherche de São Paulo (FAPESP) et en collaboration avec l’Institut Pasteur et l’Agence pour la Science, la Technologie et la recherche de Singapour.

Les chercheurs ont choisi d’étudier la protéine circumsporozoïte (CS), protéine abondamment présente sur la superficie du parasite et qui intervient lors de l’invasion des cellules du foie de mammifères infectés. Elle est donc une cible importante des anticorps et cellules du système immunitaire.

Le P. vivax ayant la particularité de présenter trois formes alléliques différentes, VK210, VK247 et P. vivax-like, les chercheurs ont créé une version hybride de la CS, contenant ces trois variantes, pour une plus grande efficacité du vaccin.

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