Une équipe de chercheurs britanniques financée par l’UE vient de
découvrir que les dégâts causés par la polyarthrite rhumatoïde
pourraient être dus aux anticorps produits au sein même des
articulations. Les résultats de recherche des scientifiques tentent
d’expliquer pourquoi les médicaments qui suppriment les lymphocytes
B (producteurs des anticorps) du sang ne parviennent pas à enrayer
la maladie. L’enzyme appelée cytidine déaminase (ou protéine AID
pour «activation-induced cytidine deaminase») pourrait constituer
une cible potentielle pour le développement de nouveaux traitements
contre cette maladie débilitante.
Les résultats de l’étude, publiés dans la revue PLoS Medicine, sont
le fruit de travaux de cinq ans effectués dans le cadre du projet
INNOCHEM (Innovative chemokine-based therapeutic strategies for
autoimmunity and chronic inflammation), financé par l’UE à hauteur
de près de 12 millions d’euros au titre du sixième programme-cadre
(6e PC), dans le domaine thématique «Sciences de la vie, génomique
et biotechnologie pour la santé». INNOCHEM se concentre sur le
développement de stratégies thérapeutiques contre l’auto-immunité
et l’inflammation chronique…
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