La recherche conjointement financée par le Conseil européen de la recherche (CER) et l’Alzheimer’s Research UK a démontré que cette maladie neurodégénérative handicapante pourrait être arrêtée par une injection dans les centres de la mémoire du cerveau.
Dans une publication pour la revue «Proceedings of the National Academy of Sciences», l’équipe de recherche basée à l’Imperial College London a montré qu’il était possible de délivrer un gène produisant une protéine capable de détruire la plaque directement dans le cerveau. La dégénérescence des cellules cérébrales dans la maladie d’Alzheimer est notamment due aux plaques amyloïdes.

L’accumulation de cette protéine se produit lorsque les protéines amyloïdes se replient et se divisent de façon incorrecte. Les peptides amyloïdes-bêta représentent le composant principal de ces amas de protéines. Empêcher la formation de ces protéines pourrait permettre d’empêcher la mort des cellules cérébrales qui provoquent la maladie et d’éviter que ses symptômes ne s’aggravent. Presque 9 millions d’Européens sont touchés par la maladie d’Alzheimer.

Une recherche précédente ayant suggéré que le gène PGC-1a pouvait empêcher la formation de plaques amyloïdes, l’équipe de recherche s’y est intéressé. Les chercheurs ont injecté le gène dans des souris qui se trouvaient aux premiers stades de la maladie d’Alzheimer. Celles-ci n’ont développé aucune plaque et leurs résultats aux tests faisant appel à la mémoire étaient aussi bons que ceux des souris en bonne santé après quatre mois.

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